12 mars 1915
Le 12 mars 1915 -- 4h du soir
Ma chère maman
Je viens de passer la visite pour les congés de convalescence ; j’ai obtenu 1 mois que j’irai passer auprès de toi !
Tu t’imagines ma joie !
Revoir ceux que l’on ne pensait plus jamais revoir : Je ne pars pas encore car je travaille ici dans le bureau de l’hôpital ; mais ma permission ne sera datée que Le Jour de mon départ ; j’espère et je pense passer par Alger, j’en profiterai donc pour voir Gaston et toute la famille et même je pousserai jusqu’à OF *(Ouled Fayet).
Ne m’attends pas avant 8 ou 10 jours. Ne m’écris plus dès réception de cette lettre. Te préviendrai pour mon arrivée.
Je t’embrasse bien fort
Henri